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La Dégénérescence Maculaire Liée à l’Age

La DMLA autrement dit la Dégénérescence Maculaire Liée à l’Age, est une pathologie responsable de la perte progressive de la vision centrale, zone de la vision nette. Elle cause plus précisément une détérioration de la macula.

Cette pathologie représente la première cause de malvoyance chez la personne âgée touchant près de 10 % des 65-75 ans et 25 à 30 % des plus de 75 ans.

Durant plusieurs années la maladie s’installe ou progresse silencieusement. Cette phase initiale est appelée MLA (Maculopathie Liée à l’âge) ou également « forme sèche précoce » se traduisant par des petits dépôts blanchâtres venant se loger dans la macula, entraînant des troubles de la vision.

Ces lésions restent asymptomatiques, n’impactant pas ou très peu l’acuité visuelle. Elles peuvent être perçues par l’ophtalmologiste lors de l’examen du fond de l’œil. Ce premier stade de la maladie peut rester tel quel tout au long de la vie ou bien évoluer en DMLA.

On peut distinguer 2 grandes formes de DMLA

La forme atrophique dite « sèche »

Forme la plus fréquente de la maladie, elle se traduit par un scotome, suite à l’atrophie de la zone centrale du nerf optique entraînant donc une perte progressive de la vision nette. Les détails sont flous, la vision périphérique reste intacte. Elle représente 85% des formes de DMLA.

La forme exsudative dite « humide »

Cette seconde forme de la maladie se traduit par l’apparition de nouveaux vaisseaux sanguins (néo-vaisseaux) se développant sous la macula. Ces nouveaux vaisseaux trop fragiles créent des hémorragies endommageant définitivement la macula. Ceci entraîne une perte rapide de la vision de la vision centrale (quelques semaines à quelques mois sans prise en charge). Elle représente 15% des formes de DMLA.

Symptômes, diagnostic et dépistage

Durant plusieurs années, la personne peut ne percevoir aucun symptôme et aucun trouble visuel. Bien que parfois héréditaire, il existe 2 facteurs principaux et connus augmentant les risques de développer une DMLA : l’âge et le tabagisme.

Il est donc conseillé de consulter un ophtalmologiste tous les 3 ans dès 40 ans.

Les symptômes liés à la DMLA sont les suivants :

Diagnostic et dépistage :

La DMLA est dépistée et diagnostiquée par un ophtalmologiste après quelques examens, tels que :

  • la rétinographie
  • la tomographie par cohérence optique (OCT)
  • l’angiographie

Le traitement de la DMLA

En ce qui concerne la forme sèche de la maladie, il n’existe actuellement aucun traitement curatif. En revanche, il est indispensable de se faire suivre régulièrement afin de limiter les complications.

Concernant la forme humide de la maladie, il existe des médicaments permettant de cibler les néovaisseaux sanguins, tel que l’anti angiogéniques. Le but étant de stopper la DMLA humide en empêchant le développement de nouveaux vaisseaux sanguins sous la macula. Il s’effectue sous la forme d’injections directement dans l’œil, l’ophtalmologiste définissant le nombre d’injections nécessaires.

Il existe d’autres traitements tels que :

  • la thérapie photo dynamique
  • la microchirurgie vitréo rétinienne

Œil et diabète : Rétinopathie diabétique

La Rétinopathie diabétique (atteinte des yeux : œil et rétine) est une complication causée par le diabète. Elle touche 50% des patients diabétiques de type 2. Les yeux sont particulièrement sensibles par l’atteinte des petits vaisseaux. En France, la rétinopathie diabétique est la première cause de cécité avant 65 ans. Elle touche généralement les deux yeux.

Plusieurs facteurs favorisent une rétinopathie diabétique et accélèrent sa progression :

  • l’hypertension artérielle
  • obésité
  • glycémie instable
  • l’hyperlipidémie
  • le tabac

Symptômes, diagnostic et dépistage

Durant plusieurs années, la personne peut ne percevoir aucun symptôme et aucun trouble visuel mais dès lors que la personne commence à ressentir une baisse de sa vision, la rétinopathie diabétique est déjà bien avancée.

Cette baisse de vision peut parfois être un signe révélateur de diabète non diagnostiqué. Il est conseillé aux diabétiques de réaliser un dépistage précoce chez l’ophtalmologiste contre la rétinopathie diabétique.

Les symptômes liés à la DMLA sont les suivants :

Diagnostic et dépistage :

La rétinopathie diabétique est diagnostiquée et dépistée par un ophtalmologiste après quelques examens tels que :

  • un fond de l’œil
  • une rétinographie
  • une tomographie
  • une angiographie

Le traitement de la Rétinopathie diabétique

Le traitement de la rétinopathie diabétique est important car il demande une étroite collaboration entre l’ophtalmologiste, le médecin généraliste et le diabétologue. Il est variable selon l’atteinte et nécessite une surveillance ophtalmologique constante.

Il existe 3 types de traitements pour la maladie :

  • traitement médicamenteux : vise à ralentir l’évolution de la maladie, il est réalisé par des injections intraoculaires
  • photo coagulation par laser
  • traitement chirurgical 
glaucomes e voir clair

Le Glaucome

Le glaucome est une maladie affectant le nerf optique. Cette maladie oculaire est très souvent due à l’élévation de la pression interne de l’œil, provoquée par une diminution de l’évacuation de l’humeur aqueuse (liquide intra-oculaire).  En France, le glaucome touche de 1,5 à 2% de la population et concerne principalement les plus de 40 ans.

Différents facteurs de risques ou d’aggravation possibles :

  • Une pression intraoculaire élevé,
  • l’hérédité, l’âge ou l’origine ethnique…
  • la myopie,
  • le diabète,
  • l’hypertension…

Il existe trois types de glaucomes :

Le glaucome chronique à angle ouvert

Plus fréquent et représentant 90% des cas. Il se forme et évolue très lentement sans causer de symptômes sur une longue période allant de 10 à 20 ans et entraînant un déficit visuel allant jusqu’à la cécité. Il touche habituellement les deux yeux.

Le glaucome aigu à angle fermé

Plus rare et très douloureux, apparaît subitement et s’attaque généralement à un seul œil. Il nécessite une prise en charge médicale urgente.

Le glaucome congénital

Forme beaucoup plus rare nécessitant un traitement chirurgical précoce.

Symptômes, diagnostic et dépistage

Durant plusieurs années, la personne peut ne percevoir aucun symptôme et aucun trouble visuel n’alertant donc pas la personne sur l’apparition de la maladie. La personne ne ressentira donc pas la douleur liée à une pression intraoculaire importante, sauf si elle est subite. De plus, la personne ne ressentira pas de perte de vision, sauf quand la maladie sera bien avancée. Il est donc conseillé de consulter un ophtalmologiste tous les 3 ans dès 40 ans. Seul un examen du fond de l’œil ou du champ visuel chez un ophtalmologiste permettra de détecter les premiers signes de la maladie. Une fois le nerf optique touché, les atteintes sont irréversibles.

Aucun symptôme n’est lié au glaucome chronique, en revanche le glaucome aigu présente quelques symptômes tels que :

Diagnostic et dépistage :

Le glaucome est dépisté et diagnostiqué par l’ophtalmologiste après quelques analyses des facteurs de risque tels que des antécédents familiaux liés au glaucome ou l’âge. Il va également réaliser des examens tels que :

  • la mesure de la pression intraoculaire communément appelée tonométrie
  • le fond d’œil
  • la gonioscopie, qui permet de mesurer l’angle entre l’iris et la cornée.
  • la mesure du champ visuel
  • un examen de la tête du nerf optique avec la mise en place d’une surveillance avec ou sans traitement
  • la mesure de l’épaisseur de la cornée

Le traitement du Glaucome

Il n’existe actuellement aucun traitement curatif du glaucome. Différents traitements sont possibles afin de ralentir voire stabiliser sa propagation. Par conséquent, le traitement du glaucome dépend de plusieurs éléments comme : le patient lui-même, le type de glaucome, la sévérité du trouble et son évolution.

Les différents traitements sont :

  • Le traitement par collyre
  • La trabéculoplastie qui est un traitement par laser
  • Le traitement par opération chirurgicale
  • Les filtres de lumières thérapeutiques
  • Les aides techniques de grandissement et grossissement visuel

La dyslexie

La dyslexie est un trouble complexe. Les difficultés liées à la dyslexie apparaissent dès le début de l’apprentissage de la lecture. Par la suite, la personne dyslexique peine à mémoriser la forme visuelle des mots et à les distinguer (stade orthographique). Elle inverse ainsi des lettres, parfois des mots morphologiquement proches, et peine à comprendre le sens de ce qu’elle lit. Bien que les causes exactes de la dyslexie ne soient pas encore identifiées, les recherches menées jusqu’à ce jour évoquent des raisons d’origine neurologique et/ou génétique. Particulièrement problématique lors de la phase d’apprentissage de la lecture, la dyslexie peut devenir un véritable frein et un handicap dans la scolarité de l’enfant. Les difficultés à déchiffrer les mots, à saisir le sens d’un texte et à écrire correctement peuvent entraîner des répercussions sur les apprentissages, la motivation de l’enfant, sa confiance en ses capacités et sur son bien-être général. Une fatigue oculaire importante a également été observée chez les enfants dyslexiques.

De nouvelles hypothèses

Les physiciens, Albert Le Floch et Guy Ropars démontrent que ce trouble cognitif pourrait être lié à une malformation des taches de Maxwell. Selon eux, contrairement aux personnes non-dyslexiques qui possèdent un œil dominant, les dyslexiques disposent de deux yeux dominants. Les scientifiques en sont venus à cette conclusion en étudiant les taches de Maxwell, une minuscule zone de la rétine, récepteur de lumière. Asymétriques chez les personnes non-dyslexiques, ces taches seraient identiques chez les dyslexiques.

Cette double dominance crée ainsi une confusion dans le cerveau qui n’arrive pas à traiter les informations simultanées et contradictoires, en provenance de chacun des deux yeux. Ce phénomène génère des images miroirs et perturbe la lecture, en créant notamment une confusion entre des lettres symétriques, comme le b et le d, le p et le q. Cette rivalité entre les deux yeux entraine alors un effet miroir perturbant.